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La salvinia fait partie des catégories suivantes:
Une plante de la famille des salviniacées.
Elle est originaire d' Amérique du Sud, Asie et Afrique du Nord.
Nom botanique: Salvinia natans (photo du haut) et Salvinia molesta (photo du bas).
Il en existe une quinzaine de variétés réparties en zones tropicales humides.
Cette plante est en réalité une fougère flottante!
Ses racines restent en suspension dans l'eau sans jamais s'accrocher.
Les feuilles persistantes mesurent jusqu'à 4 centimètres, souvent poilues et totalement impérméables (hydrophobe).
Elles forment de véritables tapis flottants mesurant une quinzaine de centimètres d'épaisseur.
Vu sa croissance rapide et ses racines adaptées à capter les éléments nutritifs dans l'eau, elle fait partie des plantes épuratrices.
Elle a l'inconvénient de filtrer la lumière et d'empêcher toute vie végétale sous elle.
La salvinia est parfois considérée comme plante invasive (sur un lac par exemple) et on tentera de l'éradiquer.
Elle se multiplie à une vitesse folle par ramification. Elle peut doubler sa surface en 4 jours!
Il lui faut de la lumière assez vive pour bien prospérer.
Elle se reproduit aussi par l'émission de spores.
Il lui faut en permanence une température comprise entre 18 et 25°C.
Une luminosité importante avec une périodicité de 12 heures. Elle supporte néanmoins en hiver des journées de 8 heures de lumière. Il n'est pas nécessaire d'apporter un éclairage artificiel.
On notera qu'elle préfère les eaux calmes: (étang, lagunage, mare, barrage, rives...).
La salvinia est souvent cultivée comme plante d'aquarium.
Il faut faire attention à ne pas l'introduire n'importe où! Elle porte le surnom de "peste verte" empêchant toutes navigations, la pratique de la pêche et fournissant un milieu propice aux moustiques.
Elle prospère à outrance en Afrique (Sénégal, Niger, Mauritanie) où elle a été introduite pour nourrir les volailles.
La salvinia ne comptait hélas aucun prédateur totalement efficace qui pouvait l'éliminer.
Aujourd'hui, sa progression est limitée grâce à un coléoptère sud-africain: le charançon (cyrtoubagous salvinia).
Parti en vacances 3 semaines, je laissais le soin à une amie de nourrir les poissons d'aquarium.
L'amie (généreuse) a donné à manger des quantités astronomiques provoquant une pollution monstrueuse.
Heureusement, la salvinia a proliféré (à seaux) et le bac à pu être sauvé.
Le seul entretien consiste donc à en enlever s'il y en a de trop. Elle reste toutefois contrôlable.
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