Une plante de la famille des des palmiers (palmae).
Elle est originaire d' Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Paraguay, Uruguay et Brésil).
Nom botanique: Trithrinax campestris, du grec tri (trois), et thrinax (trident).
Il pousse en régions subtropicales: climat assez sec et froid en hiver.
Ce palmier se montre donc résistant à la sécheresse et aux températures inférieures jusqu'à -12•°C.
La hauteur de celui-ci atteindra 5-6 mètres mais avec une croissance très lente d'o๠son prix très élevé dans le commerce. (Comptez environ 1500 euros du mètre de tronc).
On notera qu'il peut vivre plusieurs siècles.
Son feuillage est persistant, extràªmement rigide et coriace.
Il possède de très gros piquants à la base de ses feuilles et tout le long du tronc.
On peut le cultiver en pleine terre et aussi en gros pot.
Sur les sujets à¢gés, les fleurs apparaissent en grappes blanches en plein été. Les sujets sont à la fois mà¢le et femelle et fructifieront.
Ce palmier a besoin d'une terre très poreuse et drainante au maximum.
Il se satisfait d'une terre pauvre et caillouteuse.
En pleine terre, on choisira un endroit abrité le long d'un mur bien exposé.
La multiplication est réservée aux passionnés car la germination prend de long mois et le développement des jeunes palmiers demande beaucoup de patience.
Il produit au début jusqu'à l'à¢ge de 4 ans une seule palme par an.
Il n'est pas rare d'obtenir plusieurs sujets dans le màªme pot, il drageonne: c'est un palmier cespiteux (qui pousse en touffe).
Sa culture est facile car il supporte la sécheresse et le vent.
Pour une croissance plus rapide, on le fertilise au printemps et à l'automne.
Il lui faut une centaine d'années pour avoir un tronc de 2 mètres (ils sont hélas arrachés dans leur nature).
Les feuilles fanées se coupent au fur et à mesure pour un aspect esthétique. Dans la nature, ils conservent leurs feuilles tout au long de leur vie.
On peut aussi couper le bout des piquants le long du tronc car ils s'avèrent très dangereux pour les enfants.
Protection hivernale: en cas de très grands froids, on protège le cÅ“ur avec un voile d'hivernage et si cela ne suffit pas, on installe une ampoule faible consommation ou une guirlande électrique.
En pot, on n'arrose pas l'hiver. Le rempotage se pratique en milieu de printemps.
Il se montre résistant face au prédateurs sauf au papillon Paysandisia archon qui peut dévorer le cÅ“ur et.
Il n'aime pas les terrains lourds et détrempés en saison hivernale qui pourraient entraà®ner un pourrissement.
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