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Le Telopea fait partie des catégories suivantes:
Cette plante aux fleurs si exotiques appartient à la famille des proteacées qui poussent en Australie.
Celle-ci est plus particulièrement implantée dans une province (la Nouvelle Galles du Sud) qui en a même fait son emblème.
Nom botanique: Telopea speciosissima nommée localement "Waratah ".
C'est un arbuste à faible développement atteignant 2 à 4 mètres de hauteur pour un étalement d'environ 2 mètres.
Son feuillage persistant est assez fourni en été et se trouvera amoindri l'hiver lorsqu'il gèle. Elle n'est pas très rustique mais supporte tout de même des gelées brèves de l'ordre de -7°C.
Il est donc préférable de la cultiver en pot ou sur le bord de mer où elle n'aura aucun mal à s'établir.
Vraiment remarquable et inoubliable lorsqu'on a eu la chance d'en contempler; elles sont de couleur magnifique et forment de gros boutons aux multiples étamines, un peu semblables à des fleurs de dahlia cactus et aussi aux fleurs de certaines marguerites.
Elles apparaissent en milieu de printemps (Avril-Mai) et sont présentes pendant 2 mois.
Elles mesurent une dizaine de centimètres de diamètre.
Il en existe de couleur blanc, rouge ou rose et ont une excellente tenue pour faire des bouquets de fleurs.
Elles ont un seul défaut, ce ne sont pas des fleurs à parfum.
Vu la faible rusticité de cette plante, il est préférable de la maintenir en pot. Elle peut s'introduire en pleine terre en Bretagne où ils sont d'ailleurs très bien implantés au Jardin botanique de Roscoff.
En climat méditerranéen, il se plairont à mi-ombre en évitant de les exposer au soleil des heures chaudes de la journée.
Si vous deviez les mettre en pleine terre, attendez que la plante mesure au-moins une quarantaine de centimètres et que les racines soient très fournies. En effet, elles sont très fragiles et le dépotage peut s'avérer délicat. (Conseils d'une pépinière spécialisée)
Pour la plantation, on préconise 50% de terre végétale et 50% de terre de bruyère.
On effectue ensuite un bon paillage d'écorces qui aura comme effet de conserver l'humidité et d'apporter quelques éléments nutritifs de part leur décomposition.
Sa culture s'apparente à celle des rhododendrons.
Il aime des terres un peu acides, n'aiment pas les fortes sécheresses, apprécie l'humidité permanente mais non-saturée du sol.
La taille n'est pas nécessaire vu sa faible croissance. Il prendra un port naturel arrondi et assez dense.
Les fleurs ne seront pas taillées lorsqu'elles auront séché.
En effet, de nouvelles tiges se formeront à partir de celles-ci.
Dès le printemps, on peut lui administrer un engrais de surface. Il sera non-chimique et de préférence contenant du sang séché ou corne broyée.
En été, on arrose avec si possible de l'eau non-calcaire. En pot, on arrose peu mais souvent.
En hiver, il est impératif de le protéger du gel combiné à l'humidité
Le système racinaire est sensible à certains champignons qui se développent grâce à l'excès d'humidité. Ceci est le plus souvent fatal.
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